1 - Formation des sonorités
Les kana sont utilisés pour transcrire les sons utilisés dans la langue japonaise et constituent en quelque sorte son alphabet. On peut également les considérer comme la base de l'écriture japonaise car avec eux, il est possible d'écrire tous les mots de la langue sans utiliser le moindre kanji, c'est pourquoi ils forment la base de l'écriture. Les kana sont divisés en deux systèmes d'écriture ou syllabaires : les hiragana et les katakana.
1.1 - Les sons de base
Bien que leurs graphies soient différentes, chaque syllabaire compte les mêmes sons, issus du Tableau des Cinquante Sons de base appelé aussi gojuu-on zu. Le tableau se lit ligne par ligne et de gauche à droite (a, i, u, e, o; ka, ki, ku, ke, ko; sa, ...). Les lignes représentent l'initiale c'est-à-dire les consonnes à l'exception de la première ligne, tandis que les colonnes correspondent à la finale c'est-à-dire les voyelles. Ce classement a été conçu ainsi afin de faciliter la mémorisation des sons du tableau.
1.2 - Nouveaux sons
Certain sons présents dans le gojuu-on zu ont été supprimés à cause de l'évolution de la langue. C'est le cas notamment des deux hiragana wi ゐ et we ゑ qui ne sont plus guère utilisés aujourd'hui.
Avec l'abandon de certains sons, d'autres ont vus le jour comme les sons commençant par les consonnes g, z, d et b. Ils sont écrits en reprenant les syllabes du premier tableau mais en ajoutant soit un ゛ (daku-ten) ou un ゜ (handaku-ten). Par exemple, les sons commençant par k se transforme en g si on leur ajoute un ゛ (Voir le tableau des kiragana et katakana).
1.3 - Les sons redoublés
Les consonnes suivantes : k, s, t, ch, sh, et p peuvent être redoublées. Dans ce cas, elles sont précédées d'un petit tsu っ / ッ . Cette notation s'appelle soku-on. Exemples :
Le mot atsukatta se note en hiragana : あつかった
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Le mot kesshin se note en hiragana : けっしん
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Le mot beddo se note en katakana : ベッド
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